EXPOSITION PHOTOS
Parfum d’Images
André “Moustac” Henrot
Musicien amateur dans sa jeunesse, hautboïste de formation classique, André n’est pas du tout un érudit du jazz. Il découvre cette musique assez tard en assistant aux concerts programmés à Charleville-Mézières et en Belgique. Au début des années 1980, il commence à se passionner pour la photo en se cantonnant principalement aux images de voyages. C’est en entendant Rhoda Scott, marraine du festival belge « Dinant Jazz » en 2012, avec son « Special Ladies Band » que lui est venue l’idée d’aider modestement, par la photo, à la promotion les femmes artistes de jazz. Ses photos sont exclusivement prises en concert; un regard sur des musiciennes sans artifices pendant leur travail sur la scène, « montrer des femmes lumineuses dans l’expression de leur art ».
Patrick Martineau
La photographie, c’est une passion de toujours pour Patrick Martineau. Ses prises de vue mettent en évidence des qualités personnelles qui lui ont ouvert bien des portes, un intérêt évident pour les autres, une façon de privilégier le facteur humain en toute circonstance. C’est ainsi qu’il faut comprendre son art des portraits, sa façon de privilégier le noir et blanc, une bichromie revendiquée qui l’autorise à jouer sur les niveaux de gris au moment de la prise de vue, accentuant ou minorant la température des blancs en fonction du sujet. Elle représente à l’évidence pour lui la couleur de la mémoire, de ce passé si prestigieux qu’il couvre encore de ses ombres immenses le jazz d’aujourd’hui.
Franck Benedetto
Initié dès l’enfance par son père, Franck joue du saxophone depuis de nombreuses années dans différents orchestres de Jazz et fait de la photographie.
En 2017, il s’y met plus sérieusement, et se lance progressivement dans la photographie de Jazz, il peut ainsi associer ses deux passions.
Depuis 2019, il collabore régulièrement avec Jazz-Rhone-Alpes.com.
Ingénieur en informatique, il travaille en région parisienne depuis plus d’un an et partage son temps entre Saint-Georges-de-Commiers (un charmant village au sud de Grenoble) et Paris.
Ceci lui permet de profiter des nombreuses opportunités qu’offrent les différents lieux de Jazz parisiens tout en profitant du calme et des panoramas du Sud Isère.
Une vie bien remplie entre sa famille, son métier et ses 2 passions.

50 ans de jazz à Buis
Il y a 50 ans, c’était les années 1970 et 1971.
Une équipe de jeunes élèves de l’école normale d’instituteurs et d’institutrices de Valence crée, à la demande de la fédération des œuvres laïques (FOL) de la Drôme qui organise depuis plusieurs années des représentations théâtrales au cloître des Dominicains de Buis-les-Baronnies et de son secrétaire général René Simard, un mini festival de jazz dans les Baronnies.
Ainsi, en août 1970 et juillet 1971, pour la première fois, le cloître des Dominicains accueilla une rétrospective du jazz des origines jusqu’aux années 40.
2021
À partir de photos d’archives, le festival Parfum de Jazz donne l’occasion d’installer à Buis-les-Baronnies une exposition-souvenir décalée et éphémère dans les rues de la ville, tel un récit des fondations et de ses fondateurs. Des images qui reflètent l’air du temps de ces années teintées de liberté et d’insouciance.
La réalisation est assurée par Agnès Gjini du studio graphique «Mine de rien» à Montpellier.