EXPOSITION PHOTOS
Parfum d’Images

André “Moustac” Henrot
Musicien amateur dans sa jeunesse, hautboïste de formation classique, André n’est pas du tout un érudit du jazz. Il découvre cette musique assez tard en assistant aux concerts programmés à Charleville-Mézières et en Belgique. Au début des années 1980, il commence à se passionner pour la photo en se cantonnant principalement aux images de voyages. C’est en entendant Rhoda Scott, marraine du festival belge « Dinant Jazz » en 2012, avec son « Special Ladies Band » que lui est venue l’idée d’aider modestement, par la photo, à la promotion les femmes artistes de jazz. Ses photos sont exclusivement prises en concert; un regard sur des musiciennes sans artifices pendant leur travail sur la scène, « montrer des femmes lumineuses dans l’expression de leur art ».

Patrick Martineau
La photographie, c’est une passion de toujours pour Patrick Martineau. Ses prises de vue mettent en évidence des qualités personnelles qui lui ont ouvert bien des portes, un intérêt évident pour les autres, une façon de privilégier le facteur humain en toute circonstance. C’est ainsi qu’il faut comprendre son art des portraits, sa façon de privilégier le noir et blanc, une bichromie revendiquée qui l’autorise à jouer sur les niveaux de gris au moment de la prise de vue, accentuant ou minorant la température des blancs en fonction du sujet. Elle représente à l’évidence pour lui la couleur de la mémoire, de ce passé si prestigieux qu’il couvre encore de ses ombres immenses le jazz d’aujourd’hui.

Florence Ducommun
Née en janvier 1955 à Nancy, les goûts de Florence Ducommun en matière de jazz et de photographie sont prédestinés très tôt par ceux de son père en la matière. Lorsque ce dernier lui offre un Canon FTB pour ses vingt ans, la jeune femme mitraille et s’exerce au développement argentique. Les études de médecine (bercées au son du jazz lors de la préparation des concours) puis quatre enfants en région parisienne et à Grenoble l’éloignent un peu de cette passion première, mais non du jazz qu’elle écoute essentiellement à la radio ou sur les disques.
Mais c’est surtout lors de son arrivée dans la région d’Avignon en 2004 où elle exercera la médecine jusqu’en mars 2022, qu’elle va développer ces deux passions en allant dans les clubs de jazz et dans les festivals où elle entreprend dès 2012 de photographier les concerts, armée de son premier appareil hybride Olympus Omd-Em5. Des rencontres avec d’éminents photographes sont déterminantes.
De 2014 à 2019, Florence collabore au site en ligne Culture Jazz. Puis en juillet 2021, elle rejoint le site Jazz In Clap Coop de Montpellier. Par ailleurs, elle aime aussi voyager et saisir les paysages traversés (Cuba, Jordanie, Italie, Etats-Unis, Brésil etc…)
Elle travaille actuellement avec un appareil hybride Olympus Omd-Em10 Mark III.

50 ans de jazz à Buis
Il y a 50 ans, c’était les années 1970 et 1971.
Une équipe de jeunes élèves de l’école normale d’instituteurs et d’institutrices de Valence crée, à la demande de la fédération des œuvres laïques (FOL) de la Drôme qui organise depuis plusieurs années des représentations théâtrales au cloître des Dominicains de Buis-les-Baronnies et de son secrétaire général René Simard, un mini festival de jazz dans les Baronnies.
Ainsi, en août 1970 et juillet 1971, pour la première fois, le cloître des Dominicains accueilla une rétrospective du jazz des origines jusqu’aux années 40.
2021
À partir de photos d’archives, le festival Parfum de Jazz donne l’occasion d’installer à Buis-les-Baronnies une exposition-souvenir décalée et éphémère dans les rues de la ville, tel un récit des fondations et de ses fondateurs. Des images qui reflètent l’air du temps de ces années teintées de liberté et d’insouciance.
La réalisation est assurée par Agnès Gjini du studio graphique «Mine de rien» à Montpellier.