L’édition 2025 de Parfum de Jazz

Mardi 12 août à 14 H 30 au Cinéma le Reg’Arts à Buis les Baronnies

Les Aristochats

Paris 1910, Mme de Bonneville vit seule avec ses chats. Un jour,  elle décide de léguer toute sa fortune à ses compagnons à 4 pattes. 

Cependant,  le testament stipule qu’à la mort des chats, ses biens iront à son maître d’hôtel. Ce dernier décide donc de les éliminer. 

Tarif : 5 €

Mercredi 13 août à 14 H 30 au Cinéma le Reg’Arts à Buis les Baronnies

Blue Giant

Dai Miyamoto découvre le jazz et sa vie change. Il se met au saxo et part à Tokyo. 

Avec un pianiste et un batteur, il forme le groupe JASS avec un but: se produire au So Blue, le club de Jazz le plus célèbre du Japon.

Voir la chronique de Christian Ferreboeuf sur Jazz-Rhone-Alpes.com

Tarif : 5 €

Julie Campiche Quartet – Le 13 aout  Mollans sur Ouvèze – 22h

Fort de cinq années de tournée et plus de 115 concerts sur de belles scènes européennes, le Julie Campiche Quartet, composé de musiciens suisses de la nouvelle génération, évolue d’une seule voix vers un nouveau territoire visionnaire, conceptuel et intime. Les arrangements orchestraux poussés, une instrumentation expressive et des structures musicales et harmoniques toujours plus complémentaires développent un son unique par l’exploration de l’improvisation, du classique, de l’électronique, pour une musique riche qui flirte avec l’expérimental.

Autour de Julie Campiche qui réinvente la harpe, le quartet rassemble Léo Fumagalli au saxophone, Manu Hagmann à la contrebasse et Clémens Kuratle à la basse. Le langage artistique de Julie Campiche est un processus continu qui associe ses réflexions sur le monde à la recherche de l’innovation musicale.

Sa recherche la conduit à agrémenter sa harpe d’effets électroniques qui viennent compléter subtilement sa palette d’improvisatrice. Elle se crée ainsi une technique et un langage très personnel. En concert, Julie aime à s’entourer d’une scénographie aux nuances psychédéliques conçue par Sophie Le Meillour, pour une expérience d’écoute immersive, un voyage sensoriel unique.

Le premier album du groupe, Onkalo sorti en 2020, reflétait le désir de Julie Campiche de relier sa musique à des questions de société plus larges.  Le deuxième album You Matter est une œuvre novatrice, il offre un jazz d’avant-garde avec des sonorités magiques et inattendues de la harpe. Le groupe livre un message plein d’espoir, construit autour de thèmes d’enjeux sociétaux, tels que le changement climatique, la crise des réfugiés, le patriarcat et l’identité humaine. Ces thèmes confèrent à leur musique une fragilité à la fois déterminée et urgente et très convaincante.

YouTube Playlist : https://www.youtube.com/playlist?list=PLUkF-dqBcgpZdEUjQhryF4QJvc5ARme5B

Equinox Trio – Le 13 aout  Mollans sur Ouvèze – 21h

Le trio Equinox est un groupe de jazz qui se distingue par la richesse de ses compositions originales. S’inspirant des énergies variées de la nature, ses morceaux alternent entre moments méditatifs et plus déchaînés. Le groupe se caractérise par une section rythmique dynamique qui accompagne une musique virtuose et joyeuse. Leur talent a été reconnu par la victoire au tremplin Jazz au Sommet au printemps

lien d’écoute  Equinox – Still Blooming/Blooming (Live at Jazzcontreband Festival)

Elodie Mam’s: voix, piano ; Sabri Belaïd : batterie ; Noé Desmares : basse

Jeudi 14 août à 17h15 au Cinéma le Reg’Arts à Buis les Baronnies

Au rythme de Vera

En 1975, Vera Brandes, une jeune femme ambitieuse de 18 ans, va défier les conventions, s’opposer à ses parents et prendre tous les risques pour réaliser son rêve : organiser un concert de Keith Jarrett à l’Opéra de Cologne. Son audace et sa détermination vont donner naissance à un des enregistrements mythiques du XXe siècle : The Köln Concert.

Tarif cinéma

Concert « Jazz Gourmand »

Le 14 août 19h – Théâtre de verdure de La Palun – Buis-les-Baronnies

• Emmanuelle Marron : voix
• Linda Gallix : piano

Emma et Linda ont créé Ladiz autour d’une envie commune de répandre les chansons du répertoire soul, jazz, néo soul (Amy Winehouse, Rachelle Ferrel, Erykah Badu, Jamie Cullum…).

Dans ce projet, des ballades pleines d’émotion avec la voix d’Emma alternent avec des chansons « groove » accompagnées par le jeu de piano solide et raffiné de Linda.

Douceur, légèreté et sourires sont au programme !

Le voyage en Occident

Le summum de la rencontre de la worldmusic et du spiritual jazz

Le 14 aout, 21h, salle de La Palun  Buis les Baronnies

SAIYUKI est le nom japonais pour « Le Voyage en Occident« , le célèbre roman chinois du16e siècle. Le trio nous propose une « Chronique du Voyage vers l’Ouest » où l’est de l’Asie échange avec l’ouest, où le Japon, incarné par la magnifique Mieko Miyazaki au koto, flirte avec l’Inde du virtuose Prabhu Edouard aux tablas, portés par les sons uniques de la guitare de Nguyên Lê. Le groupe incarne un au-delà de l’Asie où la virtuosité fait s’envoler les frontières musicales, nous propose de voyager à travers les cultures.

Il est formé des musiciens Nguyên Lê à la guitare, de Prabhu Edouard aux tablas et de Mieko Miyazaki au koto. Riches de cultures issue de la tradition et de la modernité, chacun est virtuose de son instrument très spécifique. Le trio est leur terrain de jeu où les identités sont partagées car ils apprennent les uns des autres. Au plus profond de leur inspiration et de leurs improvisations, il y a la terre, les racines, le ciel, les feuilles, les arbres, la nature. A travers une épopée jazz poétique, ils nous offrent une quête mélodique vers le Japon, le Vietnam et l’Inde.

Prabhu Edouard est l’un des rares spécialistes des Tablas en Europe. Il est né en 1969 en Inde et vit en France depuis 1975.  Il a joué avec de nombreux artistes jazz, fusion et world.

Mieko Miyazakia a commencé à jouer le Koto à 9 ans. Elle a étudié à la prestigieuse Université Nationale pour les Arts et la Musique de Tokyo. Elle vit en France depuis 2006 où elle multiplie les rencontres avec d’autres cultures, corse, africaine, vietnamienne …

Nguyên Lê est né à Paris de parents vietnamiens. Musicien autodidacte, diplômé en Philosophie et en Arts Plastiques, il a développé un son de guitare immédiatement reconnaissable intégrant avec fluidité les cultures du monde, fonde la rencontre entre le jazz et la musique traditionnelle. Il a reçu de nombreux prix.

Soirée spéciale en partenariat avec La Tribune, cocktail offert au public après le concert

site web:https://www.jmp.fr/fr/artist/140

saiyuki-trio- Mieko Miyazaki site web :https://www.miekomiyazaki.com/

facebook:https://www.facebook.com/mieko.miyazaki.14-

Nguyên Le site web :https://www.nguyen le.com/Site_Nu/Bonjour.html facebook:https://www.facebook.com/nguyen.le.792-

Prabhu Edouard site web :https://www.prabhuedouard.com/ facebook:https://www.facebook.com/prabhu.edouard

Les tablas

Ce sont des petits tambours utilisés en Inde du Nord, joués également au Pakistan, au Bangladesh, au Népal… Ils se présentent sous forme d’une paire de fûts, composée du dayan (tambour droit) qui produit divers sons aigus, et du bayan qui sert aux sons de basse. On en joue assis par terre, les instruments reposant sur des petits coussins en forme de tore afin de les orienter correctement. Les peaux sont frappées avec les doigts. Les mains sont en contact permanent avec l’instrument, offrant un appui aux doigts, qui ont ainsi plus de précision.

Le koto

Aussi appelé harpe japonaise, c’ est un instrument à cordes pincées utilisé en musique japonaise traditionnelle et comme instrument d’accompagnement dans les arts traditionnels tels que le kabuki et le bunraku. Originaire de Chine, il a été introduit au Japon vers le VIII^e siècle, principalement à la cour impériale. Par la suite son usage s’est démocratisé..

Vendredi 15 août à 14 H 30 au Cinéma le Reg’Arts à Buis-les-Baronnies

« Les pianistes chanteuses » par Jean-Paul Ricard

Lorsque l’on épluche l’histoire du jazz on constate assez vite que la voie royale vers la reconnaissance est souvent, pour les femmes du jazz, celle du vocal. Ensuite viennent les pianistes. Parmi elles, quelques unes, ajoutant le chant à leur palette, ont su s’attirer les faveurs d’un large public. Ouvrant ainsi le chemin à quelques stars d’aujourd’hui ( Patricia Barber, Diana Krall, Norah Jones,…). Cette conférence mettra en valeur quelques pionnières de cet art majeur, de Cleo Brown à Nina Simone, en passant par Julia Lee, Aretha Franklin, Blossom Dearie, Shirley Horn et quelques autres.

JEAN-PAUL RICARD

Né à Le Thor le 31 janvier 1948. Découvre le jazz à l’occasion du Festival d’Antibes, en 1962. L’achat de quelques 45-tours fixe la naissance d’une passion et d’une collectionnite aigüe qui privilégie le jazz des années 50 et de la West Coast, sans exclusive. Parallèlement à son travail de psychologue il a fondé l’AJMI en 1978 et, depuis, organisé régulièrement des concerts à Avignon et dans la région (Jazz in Arles).

Il a collaboré au quotidien Vaucluse Matin, aux revues Jazz Magazine et Diapason et au numéro spécial de la Revue d’Esthétique consacré au jazz, produit une émission hebdomadaire Jazz Time, pendant 12 ans, sur l’antenne de Radio France Vaucluse.

Collaborateur du Dictionnaire du Jazz (éd. Robert Laffont, Coll. Bouquins) et co-auteur du Guide du Jazz (éd. Syros) avec Francis Hofstein avec qui il crée, en 2009, la revue L’Art du Jazz (éd. Le félin). En 2016, publication de Jazz au féminin : la longue marche dans l’ouvrage collectif Polyfree (Editions Outre Mesure).

A publié en 2014, chez Frémeaux et Associés, un coffret de 3 CDs consacré à la pianiste Mary Lou Williams The First Lady in Jazz 1927-1957. Puis, en 2016, Jazz Ladies 1924-1962 dévolu aux instrumentistes femmes dans le jazz. Un troisième, Singing Pianists célébrant les pianistes chanteuses a été publié en 2020, suivi en 2023 par Girls une anthologie des groupes vocaux féminins.

Concert « Jazz Gourmand »

Le 15 août 19h – Théâtre de verdure de La Palun de Buis-les-Baronnies

La chanteuse anglaise Becky Pendlebury, accompagnée de ses deux complices Luc Buso à la guitare et Quentin Richaud à la contrebasse présentent une version épurée et intimiste de l’orchestre swing Pop Up ! Ils vous font partager leur amour du jazz swing qui fait groover, danser et claquer des doigts. Leur musique laisse la part belle aux improvisations vocales et instrumentales, sans faire de concession au swing rythmé qui vous donnera l’envie de montrer vos pas de danse préférés.

Tout pour le sax

Le 15 aout 21h, salle de La Palun  Buis les Baronnies

SOLAXIS est une formation sans équivalent  de sept musiciennes et musiciens menés par la saxophoniste Cat Berro : du baryton au soprano, toute la famille du saxophone y est convoquée pour une réunion au sommet de musiciennes d’exception, solistes reconnues dont les chemins se croisent depuis des années. 

La saxophoniste Lisa Cat-Berro les a réunies, relevant ainsi le défi de composer une musique puissante pour cette formation atypique, soutenue par une solide rythmique basse-batterie. Portés par un répertoire ciselé sur mesure, ce sont sept tempéraments forts et singuliers qui sont ici sublimés. 

Slalomant avec virtuosité entre jazz, pop instrumentale, electro 70’s et afro-beat, SOLAXIS nous attrape avec un son dense, sculpté dans la masse, des arrangements sophistiqués et un groove intense, kaléidoscope de motifs hypnotiques. Pensé comme un véritable manifeste, ce groupe porte haut les couleurs du saxophone.

• Lisa Cat-Berro : saxophone alto
• Camille Maussion : saxophone soprano
• Géraldine Laurent : saxophone alto
• Sophie Alour : saxophone ténor
• Céline Bonacina : saxophone baryton
• Tim Robert : basse électrique
• Guillaume Lantonnet : batterie

Liens :

• https://bit.ly/solaxisteaser1
• https://bit.ly/solaxisteaser2
• https://bit.ly/solaxislisacatberrosite
• https://bit.ly/solaxisyoutube
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• https://bit.ly/lisacatberroinstagram

Samedi 16 août à 11h00 – Place du Quinconce – Buis-les-Baronnies

Parfum de Jazz donne la parole aux musiciens amateurs
Gallo Pinto Quintet (latin jazz)

Accès libre

• Ahmed Tiab: piano
• Pierre Oufrani: guitare
• Fred Chandezon: basse
• Lou Luneau: batterie
• Eric Rohmer saxophone

Concert « Jazz Gourmand »

Le 16 août 19h – Théâtre de verdure de La Palun de Buis-les-Baronnies

Little Guinguette nous transporte à l’époque où le Swing faisait fureur dans les bars enfumés de Harlem et de Saint-Germain-des-Prés. De Billie Holiday à Sidney Bechet en passant par Joséphine Baker, le trio originaire de Montpellier nous interprète avec brio les grands standards de Jazz ainsi que les petits trésors oubliés des années 1930-1940. Le son velouté de la  clarinette, mêlé à la douceur de la voix, la finesse du cornet et la sensualité du saxophone, le tout transporté par le swing d’une guitare et la percussion d’une paire de claquettes. Cette alchimie de timbres fait revivre les blues, les ballades et les charlestons d’antan.

• Audrey Leclair : cornet, chant, claquettes
• David Tavani : clarinette, saxophones
• Abel Pamiès : guitare

Habana Bahia wordl tour

Le 16 aout, 21h, salle de La Palun, Buis les Baronnies

Yilian (prononcer « Dji-liane » (/dʒiljan/) née à La havane, est une citoyenne du monde, le violon est son passeport. Elle quitte son pays à l’âge de 16 ans pour le Venezuela, son violon à la main et une bourse d’études en poche, présente sa candidature au conservatoire de Fribourg. Elle habite en Suisse depuis plus de 20 ans, aime l’idée du mélange entre tradition et modernité. Le point commun entre Cuba, Brésil ou Haïti, c’est la tradition africaine. Sur scène, elle est chez elle. Le public, la chaleur humaine, cela n’a pas de frontières, pas de couleurs, juste une énergie puissante ;

Elle enseigne le violon à Lausanne et donne des master-classes en Europe et en Amérique latine. « Je veux montrer à toute une génération de filles que tout est possible. Je veux les encourager à croire en elles et en leurs rêves. »

Trois de ses idoles sont Chucho Valdés, Stéphane Grappelli et Nina Simone qui avait compris que la musique est bien plus que de la musique, elle est porteuse de messages.

Nommée « Voix des océans » par les Nations Unies en 2021, elle s’engage sur l’égalité femme-homme et sur l’égalité raciale, la cause dans laquelle elle s’investit beaucoup est l’éducation Trois de ses idoles sont Chucho Valdés,

Yilian a encore de nombreuses envies, rêve de rencontrer Sting et Stevie Wonder et n’oublie pas que tout est possible. Elle partage sa musique, sa conscience sociale et sa sensibilité à travers une œuvre portée par le désir de faire entendre la voix de ses ancêtres et de diffuser sa culture afro-cubaine dans le monde entier.

Le titre Oxum qui ouvre son dernier album (prononcer « Ochoum ») évoque la déesse de l’amour, de la beauté, de la fertilité, de la sensualité, de la richesse et de l’harmonie. « C’est une énergie qui définit qui je suis. » dit-elle.